Sur les constructions, les risques d’accidents de chantier ne manquent pas, parfois mortels. Chutes, collisions, glissades, coupures, décharges électriques, etc. La liste est longue. Selon la loi, les employeurs doivent souscrire une assurance pour leurs employés. Par exemple, en 2015, 91 700 accidents du travail ont été annoncés. Bien que ce chiffre couvre la somme de toutes les industries de la construction, le travail effectué avec du béton ne fait pas exception.
Les glissades et les chutes
Sur les 42 000 travailleurs recensés chaque année, les deux tiers des accidents de chantier sont causés par des glissades et des trébuchements. Les liquides renversés, les intempéries et les tapis ou moquettes lâches sont les principales causes de glissade. Les trébuchements sont généralement causés par des vues obstruées, un manque d’éclairage, des débris ou des surfaces de marche inégales.
Si vous faites toujours attention aux détails et surveillez de près votre chantier, la plupart des accidents peuvent être facilement évités. Si une fuite se produit, affichez des panneaux pour le rappeler aux travailleurs et nettoyez immédiatement. Assurez-vous que toutes les zones de travail sont exemptes d’objets ou d’autres facteurs pouvant constituer un risque de trébuchement, et qu’elles sont toujours bien éclairées. Il est obligatoire pour tous les travailleurs de porter des chaussures bien ajustées avec des semelles antidérapantes adaptées à leurs conditions de travail. Pour les débris, la location bonne 77 est l’une des meilleures options.
Les chutes de hauteur
Sur tous les accidents de chantier mortels sur le lieu de travail, 18 % sont dus à des chutes de hauteur. Des mesures de sécurité insuffisantes, une mauvaise utilisation ou un mauvais entretien des équipements, un éclairage insuffisant ou des zones de travail encombrées ont provoqué des chutes de hauteur pour la plupart d’entre eux.
Afin de protéger les travailleurs, il est plus judicieux d’effectuer un entretien régulier sur toutes les opérations à haute altitude (telles que les échafaudages, les échelles, les plates-formes et les berceaux). N’hésitez pas à dispenser à vos salariés des formations et des conseils sur la sécurité au travail. Utiliser des barrières pour limiter les zones à risques et des panneaux clairement visibles est un bon choix.
Les collisions avec des véhicules en mouvement
Dans 13 % des décès liés au travail au cours de la dernière décennie, des travailleurs ont été heurtés ou piégés par des véhicules ou des machines en mouvement. Une formation insuffisante, une vision obstruée du côté conducteur du véhicule ou de la machine mobile et le fait de ne pas porter de vêtements à haute visibilité sur le chantier sont autant de facteurs qui augmentent le risque pour les travailleurs.
Pour augmenter la sécurité, vos travailleurs doivent essayer d’éviter de reculer lorsqu’ils conduisent un véhicule ou une machine, ou, s’ils reculent, ils doivent utiliser une alarme de recul et s’assurer que les angles morts sont conscients et pris en compte. Installez des panneaux d’avertissement, des systèmes de détection et d’avertissement et affichez des panneaux dans les zones à forte circulation pour rappeler aux travailleurs.
Les chutes d’objet
En 2016, plus de 50 000 travailleurs ont été blessés par des chutes d’objets ou d’équipement, et 81 d’entre eux sont décédés. Les travailleurs travaillant sous des grues, des échafaudages et d’autres machines à haute altitude sont naturellement les plus dangereux.
La délimitation des zones restreintes est une mesure de sécurité vitale, surtout lorsque de gros objets sont en mouvement. Le port d’équipements de protection individuelle (EPI) appropriés, y compris des lunettes et des casques, peut sauver des vies. Enfin, l’utilisation de bords de protection, de filets d’échafaudage et de dispositifs de fixation adéquats pour sécuriser les objets se déplaçant en hauteur peut également aider à empêcher les objets de tomber accidentellement.